Monsieur le recruteur

 

Monsieur le recruteur,

Je passe devant toi,

Mon dossier à fait mouche, il parait

A l’heure, à la minute près, dans ton entreprise

En costar-cravate.

A t’attendre que tu veuille bien venir

Et je dois me justifier de ma vie professionnelle

Te convaincre, ce que je sais faire

Et tu ne veux pas de looser.

Impeccable, discourt sans baignai ment

Tu écoutes, analyse, sans la moindre humanité

Parce que tes supérieurs t’attendent

Tu m’oblige à te flatter,

Jean de La fontaine déjà, avait prévenu,

Si, si la fable, que tu connais

Je dois me plier à ton cérémonial,

Tu veux entendre ce que tu as envie d’entendre

Flatterie, hypocrisie, mensonge

Tu me dégoute monsieur le recruteur

Toi et tes codes à la noix,

Toi et ta moralité d’entreprise.

Un être humain joue son avenir pro,

Et toi, il n’y a que ton rendement, CA..et tes supérieurs qui compte.

Ah le salaria, toi-même tu en est.

Pas de place pour l’humanité,

Pas de place pour la beauté,

Pas de place pour la joie,

Pas de place pour la pitié

Ton monde est un monde qui broie, qui fait souffrir.

Tes séances de recrutement, c’est du théâtre qui n’attire personne,

Ça ne fait rire personne, à part peut-être tes semblables

AZAN te le dit…