Monde perver du Travail

  Il est grognon le patron...                     N’aime pas qu’on le contredise, N’aime pas surtout que l’on touche à son cher CA, Son CA c’est sa vie et c’est pour ça qu’il vit. Telle une religion pour lui, Religion de l’absurde voué à disparaitre. Dont personne ne veut et dont les salariés-esclaves en rêveront de sa disparition. Mais pas notre patron. C’est pour ça qu’il est grognon Et parfois triste et en pleure Sa sucette « parfois » ne luis rapporte pas, Pas assez pour remplir son estomac virtuel Sur qu’émotionnellement c’est dur pour lui Il est alors grognon le patron

  Hélas pour toi, Pas de chance, tes conditions sont abjectes Devoir tenir une journée… Ravaler sa salive et ne pas bouger la langue… Obligé de subir. Pas le choix, Mince ! il y a le pavtar* à rembourser Mince ! faut pourvoir remplir son cadi Mince ! faut régler ses factures, Mince ! faut payer son loyer. Bah oui ! c’est tellement ancré dans ton pauvre cerveau Travail, travail, travail…encore. Oh ça suffit ! tu es un privilégier ! tu as un travail. Ça c’est ce que tu te dis. Mais la réalité du « privilège » c’est de s’encrister dans un train ou une bagnole pendant 1 heures de trajet ! ah le métro boulot ! Et de passer à bosser obliger de se conformer à leur lubie, subir la tyrannie des petits Staline de bureau ou d’usine. Et tu voies bien : ton privilège est de te gaver de cacheton pour tenir. De voir un médecin pour une ordo…. La cpam rembourse. Ah ah ah !!! Ça c’est ton privilège, le voici. Mon pauvre !!!   *pavillon    

 

 

  Il te dit qu’il va te donner sa réponse après, ou tel jour…. C’est là la conclusion de l’entretien d’embauche Bien au-delà de ce cirque, la parole « est » donné…enfin la sienne, pas la tienne Confiant, tu rentre chez toi, à attendre visser au téléphone, Le jour, l’heure fatidique ou tu auras « la » réponse Ce qui va changer ta vie ou pas…. Mais voilà…le jour arrive, puis l’heure… Rien, tu attends, voici le soir… Puis les jours passent et rien de rien. Tu croyais quoi ? La parole d’un recruteur ? La parjure de ces gens-là…oui elle existe. Mais ils n’en ont rien à foutre de toi On te dit…et c’est tout. Pour eux, tu n’es rien qu’un « CV » Qui a probablement fini à la poubelle. Ah ! le bel exemple ! Ils sont passé à autre chose, Et toi tu n’as pas bougé, ta situation n’a pas évolué.